Un entrepreneur algérien crie à la discrimination en France
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Un entrepreneur algérien crie à la discrimination en France
Gérant d'une entreprise de transports en France, un ressortissant algérien affirme que les entrepreneurs algériens sont aujourd'hui victimes d'une «discrimination flagrante» quand il s'agit d'octroi de marchés.
«On s'étonne comment notre pays fait appel à des entrepreneurs étrangers en leur facilitant toutes les démarches pour s'implanter en Algérie, alors que les entrepreneurs algériens en France font l'objet d'une discrimination flagrante au vu et au su de tout le monde...» C'est là, le préambule d'une correspondance adressée à notre quotidien. Pour étayer ses propos, le gérant algérien s'étale sur des situations qu'il a lui-même vécues.
Ahmed Lekhal, gérant de l'entreprise «Transports & Accompagnements», basée à Lille, affirme avoir obtenu, le mois de juillet dernier, un lot, en toute transparence, d'un marché lancé par la SNCF pour transporter son personnel. Cependant, ajoute le concerné, après une dizaine de jours d'activité, la centrale d'achat Nord Manche de la SNCF, sous la pression du président du syndicat des taxis, qui est en même temps le président de la chambre des métiers, lui a repris le lot et l'a attribué au syndicat des taxis. «L'activité a commencé le 1er juillet et le 03 du même mois, je reçois un recommandé de la centrale d'achat de la SNCF déclarant le lot que j'ai remporté sans suite. Elle a justifié sa décision par une erreur dans les documents au stade de la consultation, sans toutefois préciser la nature de cette erreur», souligne le gérant algérien.
Face à cette «injustice», M. Lekhal affirme avoir tenté de joindre par téléphone les responsables concernés pour avoir d'amples explications sur cette décision qu'il qualifie d' «injustifiée», mais ses demandes son restées vaines. «Suite à cela, j'ai menacé de les ester en justice...», poursuit M. Lekhal. Ce dernier indique que les responsables de la centrale d'achat de la SNCF, embarrassés devant une telle situation, étaient contraints de déclarer l'autre lot remporté par le syndicat des taxis sans suite, le 10 juillet, pour erreur dans l'intitulé de l'objet du marché.
Le 12 juillet, ajoute le même gérant, un courrier lui a été adressé, lui notifiant la rupture unilatérale de son contrat, alors qu'aucune défaillance dans l'exécution du service n'a été constatée. Cette fois-ci, ajoute M. Lekhal, la décision a été motivée par l'erreur dans l'intitulé de l'objet de l'avis d'appel d'offres. «Si vraiment le justificatif de la centrale d'achat est une erreur dans l'intitulé dans l'objet de l'avis d'appel d'offres, comment expliquer alors que mon lot soit déclaré sans suite le 02 juillet alors que celui du syndicat a été déclaré sans suite le 10 juillet. Comment peut-on expliquer que la centrale d'achat me reprend le lot et le redonne au syndicat des taxis (...), alors que mes tarifs sont inférieurs aux leurs», s'interroge le ressortissant algérien.
Ce dernier a tenu à préciser que le syndicat a continué d'exécuter le service en reprenant les deux lots et ce jusqu'au 31 décembre 2008. «Pire encore, devant une telle situation, j'ai déposé plainte au niveau de la direction générale de la direction de la consommation, de la concurrence et la répression des fraudes de Lille (...) qui ont confirmé qu'il s'agit bel et bien de magouilles», déclare M. Lekhal qui ajoute que quelques jours après il a été invité par les mêmes inspecteurs pour un complément d'enquête. «Ce jour-là, j'ai été stupéfait de la volte-face des inspecteurs qui non seulement ont innocenté les responsables concernés mais m'ont, en plus, demandé de ne pas ester en justice ces mêmes responsables en justifiant cela par une perte de temps, etc.», lit-on dans cette même correspondance.
Il ne s'agit pas là de l'unique cas, le même gérant cite un autre exemple, affirmant qu'au courant du mois de mai dernier, il avait obtenu un marché public lancé par le syndicat mixte des transports du Douaisis. Un marché de transport à la demande. «On fait appel aux véhicules par un serveur qui donne la ligne, le n° de la course, l'arrêt de la prise en charge et l'arrêt de la dépose... J'ai constaté que mes véhicules sont moins sollicités par les appels que les autres véhicules français. A maintes reprises, j'ai essayé d'attirer l'attention des responsables de ce service pour dénoncer cette pratique, et à chaque fois leurs réponses étaient incohérentes par rapport au cahier des charges...», conclut l'auteur de la correspondance.
lequotidien-oran
«On s'étonne comment notre pays fait appel à des entrepreneurs étrangers en leur facilitant toutes les démarches pour s'implanter en Algérie, alors que les entrepreneurs algériens en France font l'objet d'une discrimination flagrante au vu et au su de tout le monde...» C'est là, le préambule d'une correspondance adressée à notre quotidien. Pour étayer ses propos, le gérant algérien s'étale sur des situations qu'il a lui-même vécues.
Ahmed Lekhal, gérant de l'entreprise «Transports & Accompagnements», basée à Lille, affirme avoir obtenu, le mois de juillet dernier, un lot, en toute transparence, d'un marché lancé par la SNCF pour transporter son personnel. Cependant, ajoute le concerné, après une dizaine de jours d'activité, la centrale d'achat Nord Manche de la SNCF, sous la pression du président du syndicat des taxis, qui est en même temps le président de la chambre des métiers, lui a repris le lot et l'a attribué au syndicat des taxis. «L'activité a commencé le 1er juillet et le 03 du même mois, je reçois un recommandé de la centrale d'achat de la SNCF déclarant le lot que j'ai remporté sans suite. Elle a justifié sa décision par une erreur dans les documents au stade de la consultation, sans toutefois préciser la nature de cette erreur», souligne le gérant algérien.
Face à cette «injustice», M. Lekhal affirme avoir tenté de joindre par téléphone les responsables concernés pour avoir d'amples explications sur cette décision qu'il qualifie d' «injustifiée», mais ses demandes son restées vaines. «Suite à cela, j'ai menacé de les ester en justice...», poursuit M. Lekhal. Ce dernier indique que les responsables de la centrale d'achat de la SNCF, embarrassés devant une telle situation, étaient contraints de déclarer l'autre lot remporté par le syndicat des taxis sans suite, le 10 juillet, pour erreur dans l'intitulé de l'objet du marché.
Le 12 juillet, ajoute le même gérant, un courrier lui a été adressé, lui notifiant la rupture unilatérale de son contrat, alors qu'aucune défaillance dans l'exécution du service n'a été constatée. Cette fois-ci, ajoute M. Lekhal, la décision a été motivée par l'erreur dans l'intitulé de l'objet de l'avis d'appel d'offres. «Si vraiment le justificatif de la centrale d'achat est une erreur dans l'intitulé dans l'objet de l'avis d'appel d'offres, comment expliquer alors que mon lot soit déclaré sans suite le 02 juillet alors que celui du syndicat a été déclaré sans suite le 10 juillet. Comment peut-on expliquer que la centrale d'achat me reprend le lot et le redonne au syndicat des taxis (...), alors que mes tarifs sont inférieurs aux leurs», s'interroge le ressortissant algérien.
Ce dernier a tenu à préciser que le syndicat a continué d'exécuter le service en reprenant les deux lots et ce jusqu'au 31 décembre 2008. «Pire encore, devant une telle situation, j'ai déposé plainte au niveau de la direction générale de la direction de la consommation, de la concurrence et la répression des fraudes de Lille (...) qui ont confirmé qu'il s'agit bel et bien de magouilles», déclare M. Lekhal qui ajoute que quelques jours après il a été invité par les mêmes inspecteurs pour un complément d'enquête. «Ce jour-là, j'ai été stupéfait de la volte-face des inspecteurs qui non seulement ont innocenté les responsables concernés mais m'ont, en plus, demandé de ne pas ester en justice ces mêmes responsables en justifiant cela par une perte de temps, etc.», lit-on dans cette même correspondance.
Il ne s'agit pas là de l'unique cas, le même gérant cite un autre exemple, affirmant qu'au courant du mois de mai dernier, il avait obtenu un marché public lancé par le syndicat mixte des transports du Douaisis. Un marché de transport à la demande. «On fait appel aux véhicules par un serveur qui donne la ligne, le n° de la course, l'arrêt de la prise en charge et l'arrêt de la dépose... J'ai constaté que mes véhicules sont moins sollicités par les appels que les autres véhicules français. A maintes reprises, j'ai essayé d'attirer l'attention des responsables de ce service pour dénoncer cette pratique, et à chaque fois leurs réponses étaient incohérentes par rapport au cahier des charges...», conclut l'auteur de la correspondance.
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