La saleté dans les hôpitaux tue aussi
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La saleté dans les hôpitaux tue aussi
Le danger des maladies nosocomiales est réel dans les hôpitaux algériens:
autant que les autres pathologies, celles «chopées» en milieu hospitalier tuent
aussi, et restent, pour les professionnels de la santé, un risque patent dans
la plupart des structures de santé dans le pays.
Le ministre de la Santé, M. Saïd Barkat, a ainsi annoncé que des
inspecteurs d'hygiène seront dépêchés dans l'ensemble des établissements
hospitaliers pour s'assurer de l'état de propreté des différents services. Il a
même brandi la menace de la sanction des responsables et de «fermer les
services où le manque d'hygiène est constaté», a-t-il dit à l'ouverture des
13es Journées médico-chirurgicales organisées au Centre hospitalo-universitaire
Issad-Hassani (Beni-Messous), soulignant que «cela relève de la responsabilité
de tous, allant du directeur à l'agent d'entretien». Sans ambages, il déclarera
que «nous ferons la chasse aux maladies nosocomiales», laissant entendre que
son département va, dorénavant écouter les appels de détresse des praticiens de
la santé, mais également des malades qui ont attrapé, malgré eux, des
affections souvent mortelles.
Dans les hôpitaux, souvent, de drôles de rumeurs circulent, comme ce
patient qui a dans son ventre un scalpel oublié par les chirurgiens, ou cette
femme morte après avoir attrapé une maladie «mystérieuse» dans un hôpital. En
vérité, les praticiens de la santé ont déjà, et à plusieurs reprises, ces
dernières années, lancé des SOS pour lutter plus efficacement contre les
maladies du milieu hospitalier, les maladies nosocomiales, souvent provoquées
par une mauvaise gestion des déchets issus des activités de soins à risque
d'infection (DASRI). Le professeur Abdelkrim Soukehal, chef du service
épidémiologie au CHU de Beni-Messous, avait indiqué ces dernières années que:
«la gestion des déchets issus des activités de soins à risque d'infection
(DASRI) dans les établissements médicaux publics ou privés demeure anarchique».
Le tri des déchets à la source, l'utilisation d'emballages adéquats et le mode
de collecte «ne sont pas toujours respectés» dans les établissements médicaux,
avait-il précisé, lors d'une journée d'étude sur les infections nosocomiales et
l'hygiène hospitalière.
Les DASRI sont tous «les déchets issus des activités de diagnostic, de
suivi, de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la
médecine humaine et vétérinaire. Ils contiennent des micro-organismes viables
ainsi que leurs toxines qui, en raison de leur nature, de leur quantité ou de
leur métabolisme, causent une maladie chez l'homme ou chez d'autres organismes
vivants susceptibles de contaminer l'homme».
Plusieurs praticiens, notamment des chirurgiens, estiment que les
maladies nosocomiales, du fait d'une très mauvaise hygiène dans les hôpitaux
algériens, alliée au laisser-aller et le manque de formation des paramédicaux,
restent un danger patent dans les structures sanitaires algériennes.
«Dans 46% des hôpitaux, les sacs contenant des DASRI étaient ouverts et
dans 25% il y avait absence totale de support pour les sacs», a-t-il dit,
ajoutant que dans les autres cas, des poubelles en plastique, des corbeilles à
papiers, des cartons récupérés, de vieux bidons faisaient office d'emballage
pour ces produits hautement infectieux et dangereux pour la santé humaine.
Bref, le danger est permanent, d'autant que la gestion des déchets provenant
des activités de soins à risques et de maladies infectieuses n'est pas
particulièrement prise en compte dans la plupart des hôpitaux.
Le taux de prévalence des infections nosocomiales est ainsi de 14% en
Algérie, selon les estimations du ministère de la Santé en 2006. Ce taux serait
aujourd'hui bien supérieur, si l'on prend en considération la volonté du
ministère d'intervenir énergiquement pour qu'il y ait plus d'hygiène dans les
structures hospitalières, qui ne doivent pas être celles, également, des
sources de décès. Même si le risque est réel, mais au moins avec un taux de
prévalence minime. A titre indicatif, plusieurs types d'hépatite, notamment
l'hépatite C (mortelle) peuvent être attrapés en milieu hospitalier. Et
particulièrement dans les grands hôpitaux, avec un taux estimé à 8% à l'hôpital
Mustapha Pacha d'Alger.
lequotidien-oran.
autant que les autres pathologies, celles «chopées» en milieu hospitalier tuent
aussi, et restent, pour les professionnels de la santé, un risque patent dans
la plupart des structures de santé dans le pays.
Le ministre de la Santé, M. Saïd Barkat, a ainsi annoncé que des
inspecteurs d'hygiène seront dépêchés dans l'ensemble des établissements
hospitaliers pour s'assurer de l'état de propreté des différents services. Il a
même brandi la menace de la sanction des responsables et de «fermer les
services où le manque d'hygiène est constaté», a-t-il dit à l'ouverture des
13es Journées médico-chirurgicales organisées au Centre hospitalo-universitaire
Issad-Hassani (Beni-Messous), soulignant que «cela relève de la responsabilité
de tous, allant du directeur à l'agent d'entretien». Sans ambages, il déclarera
que «nous ferons la chasse aux maladies nosocomiales», laissant entendre que
son département va, dorénavant écouter les appels de détresse des praticiens de
la santé, mais également des malades qui ont attrapé, malgré eux, des
affections souvent mortelles.
Dans les hôpitaux, souvent, de drôles de rumeurs circulent, comme ce
patient qui a dans son ventre un scalpel oublié par les chirurgiens, ou cette
femme morte après avoir attrapé une maladie «mystérieuse» dans un hôpital. En
vérité, les praticiens de la santé ont déjà, et à plusieurs reprises, ces
dernières années, lancé des SOS pour lutter plus efficacement contre les
maladies du milieu hospitalier, les maladies nosocomiales, souvent provoquées
par une mauvaise gestion des déchets issus des activités de soins à risque
d'infection (DASRI). Le professeur Abdelkrim Soukehal, chef du service
épidémiologie au CHU de Beni-Messous, avait indiqué ces dernières années que:
«la gestion des déchets issus des activités de soins à risque d'infection
(DASRI) dans les établissements médicaux publics ou privés demeure anarchique».
Le tri des déchets à la source, l'utilisation d'emballages adéquats et le mode
de collecte «ne sont pas toujours respectés» dans les établissements médicaux,
avait-il précisé, lors d'une journée d'étude sur les infections nosocomiales et
l'hygiène hospitalière.
Les DASRI sont tous «les déchets issus des activités de diagnostic, de
suivi, de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la
médecine humaine et vétérinaire. Ils contiennent des micro-organismes viables
ainsi que leurs toxines qui, en raison de leur nature, de leur quantité ou de
leur métabolisme, causent une maladie chez l'homme ou chez d'autres organismes
vivants susceptibles de contaminer l'homme».
Plusieurs praticiens, notamment des chirurgiens, estiment que les
maladies nosocomiales, du fait d'une très mauvaise hygiène dans les hôpitaux
algériens, alliée au laisser-aller et le manque de formation des paramédicaux,
restent un danger patent dans les structures sanitaires algériennes.
«Dans 46% des hôpitaux, les sacs contenant des DASRI étaient ouverts et
dans 25% il y avait absence totale de support pour les sacs», a-t-il dit,
ajoutant que dans les autres cas, des poubelles en plastique, des corbeilles à
papiers, des cartons récupérés, de vieux bidons faisaient office d'emballage
pour ces produits hautement infectieux et dangereux pour la santé humaine.
Bref, le danger est permanent, d'autant que la gestion des déchets provenant
des activités de soins à risques et de maladies infectieuses n'est pas
particulièrement prise en compte dans la plupart des hôpitaux.
Le taux de prévalence des infections nosocomiales est ainsi de 14% en
Algérie, selon les estimations du ministère de la Santé en 2006. Ce taux serait
aujourd'hui bien supérieur, si l'on prend en considération la volonté du
ministère d'intervenir énergiquement pour qu'il y ait plus d'hygiène dans les
structures hospitalières, qui ne doivent pas être celles, également, des
sources de décès. Même si le risque est réel, mais au moins avec un taux de
prévalence minime. A titre indicatif, plusieurs types d'hépatite, notamment
l'hépatite C (mortelle) peuvent être attrapés en milieu hospitalier. Et
particulièrement dans les grands hôpitaux, avec un taux estimé à 8% à l'hôpital
Mustapha Pacha d'Alger.
lequotidien-oran.
Séraphin- Admin
-
Messages : 6235
Points : 6616
Date d'inscription : 24/01/2009
Localisation : Homeland
Re: La saleté dans les hôpitaux tue aussi
Ah mon Dieu les hôpitaux....
Je suis tombée malade lors de mes dernières vacances en Algérie et on ma conduit à un centre de santé. Après l'auscultacion je me suis dirigée vers la sortie en passant devant une pièce qui faisait office de laboratoire, ma curiosité ma poussée à aller jusqu'au seuil de la port de cette pièce et observer. Stupéfaite par l'état : la faïence toute éclatée, la corbeille couverte par une couche de crasse, des battons d'allumettes un peu partout, deux, trois fioles jaugées et tubes mal rangés... mais ce qui m' a le plus frappé c'est une "tabouna" sur le plan de travail, une question à quoi sert cette dernière??? à réchauffer le déjeuné de l'équipe hospitalière?
Et ça j'ai fait l'impace sur l'état des murs du centre, et les conditions de travail du pauvre médecin...
Tout ça pour dire que la mesure prise par la ministaire de la santé est plus que nécessaire. Je souhaite que les contrôleurs accompliront leur travail en bonne et due forme et trouverons des solutions à long terme (former les agents hospitaliers, offrir un matériel adéquat...) redonner une bonne image des sévices de santé, en se focalisant sur l'accueil, les démarches administratives et aussi à éviter des victimes dont la raison peut être évitée...
Je suis tombée malade lors de mes dernières vacances en Algérie et on ma conduit à un centre de santé. Après l'auscultacion je me suis dirigée vers la sortie en passant devant une pièce qui faisait office de laboratoire, ma curiosité ma poussée à aller jusqu'au seuil de la port de cette pièce et observer. Stupéfaite par l'état : la faïence toute éclatée, la corbeille couverte par une couche de crasse, des battons d'allumettes un peu partout, deux, trois fioles jaugées et tubes mal rangés... mais ce qui m' a le plus frappé c'est une "tabouna" sur le plan de travail, une question à quoi sert cette dernière??? à réchauffer le déjeuné de l'équipe hospitalière?
Et ça j'ai fait l'impace sur l'état des murs du centre, et les conditions de travail du pauvre médecin...
Tout ça pour dire que la mesure prise par la ministaire de la santé est plus que nécessaire. Je souhaite que les contrôleurs accompliront leur travail en bonne et due forme et trouverons des solutions à long terme (former les agents hospitaliers, offrir un matériel adéquat...) redonner une bonne image des sévices de santé, en se focalisant sur l'accueil, les démarches administratives et aussi à éviter des victimes dont la raison peut être évitée...
orange- Bandiana Jones
-
Messages : 6081
Points : 5956
Date d'inscription : 25/01/2009
Localisation : Wach dekhlek?!
Emploi/loisirs : Mafiosa
Re: La saleté dans les hôpitaux tue aussi
orange a écrit:Ah mon Dieu les hôpitaux....
Je suis tombée malade lors de mes dernières vacances en Algérie et on ma conduit à un centre de santé. Après l'auscultacion je me suis dirigée vers la sortie en passant devant une pièce qui faisait office de laboratoire, ma curiosité ma poussée à aller jusqu'au seuil de la port de cette pièce et observer. Stupéfaite par l'état : la faïence toute éclatée, la corbeille couverte par une couche de crasse, des battons d'allumettes un peu partout, deux, trois fioles jaugées et tubes mal rangés... mais ce qui m' a le plus frappé c'est une "tabouna" sur le plan de travail, une question à quoi sert cette dernière??? à réchauffer le déjeuné de l'équipe hospitalière?
Et ça j'ai fait l'impace sur l'état des murs du centre, et les conditions de travail du pauvre médecin...
Tout ça pour dire que la mesure prise par la ministaire de la santé est plus que nécessaire. Je souhaite que les contrôleurs accompliront leur travail en bonne et due forme et trouverons des solutions à long terme (former les agents hospitaliers, offrir un matériel adéquat...) redonner une bonne image des sévices de santé, en se focalisant sur l'accueil, les démarches administratives et aussi à éviter des victimes dont la raison peut être évitée...
incha allah espérant que les controleurs font leur travail bien comme il faut
et mémes si tu parts aux urgences tu galére la saletté est assez grave la ba
Invité- Invité
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