le chercheur de l’inconnu
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le chercheur de l’inconnu
Ma voilure orientée comme celle d’un bohème
Cherchant la terre promise pour jeter l’ancre,
Et sur ma feuille blanche tachée d’encre,
Ma vie se laisse tracer de poème en poème.
Chaque jour réveillé, les nerfs cassés,
Je desserre un œil couard, détendu et inquiet
Pour découvrir une nouvelle page à flamboyer,
Une nouvelle fin cruelle à commencer.
J’ouvre l’enfer pour m’inspirer de fraîcheur,
Qui dans mes veines nage en douceur ;
Puis allume mon narghilé sans pudeur,
Pour éclaircir les idées de ce vieux penseur.
En cet instant si rempli d’orgueil,
Je m’assois sur ce prodigieux divan de roi
En créant des mondes du bout de mon doigt
Qu’au-dessus de le là je suis de mon œil.
Je tends parfois l’oreille pour épier
Les chants des bois depuis les cieux terrestres ;
Les feuilles suivant le vent, chef d’orchestre ;
Des murmures que la nature m’a confiés.
Le paysage vieillit et l’air se confond
Par l’odeur du temps qui s’évapore vers le haut
Que peint cette main en transpirant,
Franchissant les bornes de ce grand tableau.
Puis je joue de mon violon une symphonie
Où les femmes qui de renard me jugent,
Mais toutes flattées par mon harmonie
Trouvent sur ma poitrine leurs refuges.
J’enseigne aux novices le goût du mystère
Et leurs sers les liqueurs de mon alchimie,
Ne réalisant pas qu’elles se sont endormies
Dans cette nasse posée par ce vieux pêcheur.
Puis ennuyé d’entasser de nauséeux plaisirs
Comme dans ma pipe j’entasse mon tabac ;
Devoir arroser des fleurs en train de périr
Dont j’ai déjà consommé tous leurs appas ;
Et confus de sentir mon être couler
Puis emporté par le déluge de cette eau
Que sur ces terres sèches je faisais ruisseler,
Je ramasse mes valises pour tourner le dos
Fuyant cette foule d’orgueilleux mendiants,
Mon ampleur appesantie de ce monde immortel,
Je traîne mes pas par mon sentier solennel
Vers chez moi en annonçant mon abandon.
Et enfin étalé sur mon canapé, une tasse de thé
En main, le corps en mille miettes éparpillé ;
Dans mon silence à inventer de chaleureux étés
Voyant vers l’inconnu mon navire s’éloigner.
Puis vers le sommeil furtivement bercé
Par cette forte odeur fuyante de l’encensoir,
Plus légère que celle de mon vieux narghilé
Me murmure qu’il est temps du dortoir.
Levant mes yeux lourdement chargés,
Je regarde la pendule pour m’apercevoir
Qu’il est trop tard pour entamer ma journée ;
Le monde va trop vite pour ma faible mémoire.
Cherchant la terre promise pour jeter l’ancre,
Et sur ma feuille blanche tachée d’encre,
Ma vie se laisse tracer de poème en poème.
Chaque jour réveillé, les nerfs cassés,
Je desserre un œil couard, détendu et inquiet
Pour découvrir une nouvelle page à flamboyer,
Une nouvelle fin cruelle à commencer.
J’ouvre l’enfer pour m’inspirer de fraîcheur,
Qui dans mes veines nage en douceur ;
Puis allume mon narghilé sans pudeur,
Pour éclaircir les idées de ce vieux penseur.
En cet instant si rempli d’orgueil,
Je m’assois sur ce prodigieux divan de roi
En créant des mondes du bout de mon doigt
Qu’au-dessus de le là je suis de mon œil.
Je tends parfois l’oreille pour épier
Les chants des bois depuis les cieux terrestres ;
Les feuilles suivant le vent, chef d’orchestre ;
Des murmures que la nature m’a confiés.
Le paysage vieillit et l’air se confond
Par l’odeur du temps qui s’évapore vers le haut
Que peint cette main en transpirant,
Franchissant les bornes de ce grand tableau.
Puis je joue de mon violon une symphonie
Où les femmes qui de renard me jugent,
Mais toutes flattées par mon harmonie
Trouvent sur ma poitrine leurs refuges.
J’enseigne aux novices le goût du mystère
Et leurs sers les liqueurs de mon alchimie,
Ne réalisant pas qu’elles se sont endormies
Dans cette nasse posée par ce vieux pêcheur.
Puis ennuyé d’entasser de nauséeux plaisirs
Comme dans ma pipe j’entasse mon tabac ;
Devoir arroser des fleurs en train de périr
Dont j’ai déjà consommé tous leurs appas ;
Et confus de sentir mon être couler
Puis emporté par le déluge de cette eau
Que sur ces terres sèches je faisais ruisseler,
Je ramasse mes valises pour tourner le dos
Fuyant cette foule d’orgueilleux mendiants,
Mon ampleur appesantie de ce monde immortel,
Je traîne mes pas par mon sentier solennel
Vers chez moi en annonçant mon abandon.
Et enfin étalé sur mon canapé, une tasse de thé
En main, le corps en mille miettes éparpillé ;
Dans mon silence à inventer de chaleureux étés
Voyant vers l’inconnu mon navire s’éloigner.
Puis vers le sommeil furtivement bercé
Par cette forte odeur fuyante de l’encensoir,
Plus légère que celle de mon vieux narghilé
Me murmure qu’il est temps du dortoir.
Levant mes yeux lourdement chargés,
Je regarde la pendule pour m’apercevoir
Qu’il est trop tard pour entamer ma journée ;
Le monde va trop vite pour ma faible mémoire.
sergio-portio- Explorateur
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Re: le chercheur de l’inconnu
en impairs, tres joli, bravo chapeau bas
Firdaws- Membre assidu(e)
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Re: le chercheur de l’inconnu
je crois que cest mon preferé,
et jaime beaucoup aussi le dernier quatrin
dis moi sergio tu habite en algerie?
et jaime beaucoup aussi le dernier quatrin
dis moi sergio tu habite en algerie?
Firdaws- Membre assidu(e)
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Re: le chercheur de l’inconnu
ça y est ça commne il est du Mexqique ça ne se voit pas SergioFirdaws a écrit: je crois que cest mon preferé,
et jaime beaucoup aussi le dernier quatrin
dis moi sergio tu habite en algerie?
Séraphin- Admin
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Re: le chercheur de l’inconnu
ten connais bzef toi, des dz au mexique?
Firdaws- Membre assidu(e)
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Re: le chercheur de l’inconnu
qu'as tu séraphin ? laisse moi au moin kiffer un peu de gloire et tu pourra ensuite me plaquer au front tes smilys
non je rigole. Sergio en faite c'est un personnage dans un film que j'ai vu il y a déjà longtemps et c'était mon préféré : sa facon de parler, de s'habiller...
ben dit donc les amis ca donne l'air un peu artiste mélangé au gout gangstère sans mayonnaise avec beaucoup de ket chup (emporté ou bien tu la mange ici?)
non je rigole. Sergio en faite c'est un personnage dans un film que j'ai vu il y a déjà longtemps et c'était mon préféré : sa facon de parler, de s'habiller...
ben dit donc les amis ca donne l'air un peu artiste mélangé au gout gangstère sans mayonnaise avec beaucoup de ket chup (emporté ou bien tu la mange ici?)
sergio-portio- Explorateur
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Re: le chercheur de l’inconnu
Oh ne te fier pas aux apparences c'est une Firdaws est pire qu’une allemande à ce qui paraît. L’en fer je te dis, joliment décoré, sous les paieries verdoyantes bouillonnent des flots infernaux. Sauvez-vous.sergio-portio a écrit:qu'as tu séraphin ? laisse moi au moin kiffer un peu de gloire et tu pourra ensuite me plaquer au front tes smilys
non je rigole. Sergio en faite c'est un personnage dans un film que j'ai vu il y a déjà longtemps et c'était mon préféré : sa facon de parler, de s'habiller...
ben dit donc les amis ca donne l'air un peu artiste mélangé au gout gangstère sans mayonnaise avec beaucoup de ket chup (emporté ou bien tu la mange ici?)
Acte II
Fontenelle : penses-tu, ami, que ce que dis Séraphin est vrai ?
Glouglou : j’avoue que je n’en sais rien quoi penser.
Fontenelle : penses-tu ai moins que les gobe-mouches puissent avaler cela. ?
Glouglou : l’acte est finie il sied qu’ils le fassent.
Rideau
Séraphin- Admin
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Re: le chercheur de l’inconnu
Oh ne te fier pas aux apparences c'est une Firdaws est pire qu’une allemande à ce qui paraît. L’en fer je te dis, joliment décoré, sous les paieries verdoyantes bouillonnent des flots infernaux. Sauvez-vous.
Acte II
Fontenelle : penses-tu, ami, que ce que dis Séraphin est vrai ?
Glouglou : j’avoue que je n’en sais rien quoi penser.
Fontenelle : penses-tu ai moins que les gobe-mouches puissent avaler cela. ?
Glouglou : l’acte est finie il sied qu’ils le fassent.
Rideau [/quote]
tes vraiment dinguo, je suis toute douce, et tranquille seraph,
on a eu un mauvais depart tous les deux, mais cest tout
certe je menerve vite, cest un defaut, masi qui n'en a pas?
et quand bien meme je menerve, je realise masi erreur, et je revien vite et demande le pardon,
cest ce qoté aussi quil faut voir, il ne faut aps regarder que els mauvais coté,
moi je fais attention a tes qualité et jours apres jour tu metonne franchement
Acte II
Fontenelle : penses-tu, ami, que ce que dis Séraphin est vrai ?
Glouglou : j’avoue que je n’en sais rien quoi penser.
Fontenelle : penses-tu ai moins que les gobe-mouches puissent avaler cela. ?
Glouglou : l’acte est finie il sied qu’ils le fassent.
Rideau [/quote]
tes vraiment dinguo, je suis toute douce, et tranquille seraph,
on a eu un mauvais depart tous les deux, mais cest tout
certe je menerve vite, cest un defaut, masi qui n'en a pas?
et quand bien meme je menerve, je realise masi erreur, et je revien vite et demande le pardon,
cest ce qoté aussi quil faut voir, il ne faut aps regarder que els mauvais coté,
moi je fais attention a tes qualité et jours apres jour tu metonne franchement
Firdaws- Membre assidu(e)
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Date d'inscription : 25/01/2009
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Re: le chercheur de l’inconnu
J’adore ce poème rien a dire …je l’ai lu tellement de fois que ça me procure du bizarre, bien fait.
On adore le bizarre on est comme monsieur Charles on aime le débrouiller.
Les squelettes du Sarazin.
On adore le bizarre on est comme monsieur Charles on aime le débrouiller.
Les squelettes du Sarazin.
les squelettes du sarazin- Explorateur
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Re: le chercheur de l’inconnu
mais qui est ce squelette ya thora ?les squelettes du sarazin a écrit:J’adore ce poème rien a dire …je l’ai lu tellement de fois que ça me procure du bizarre, bien fait.
On adore le bizarre on est comme monsieur Charles on aime le débrouiller.
Les squelettes du Sarazin.
Séraphin- Admin
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