la vengence des Faunes !

Chezlui a écrit:Voilà un poème qui m'a pris un quart d'heure, dans la même langue qu'utilise Séraphin
pour venger Sergio et l'épauler contre les Anges et tout les partisant de la nuit, les faux mélancolique avec leur lac
ou "étang" dit de tourment !

e]]Se frotte et se caresse l’oiseau dans son nid
Le matin, il se prépare pour son chant de nuit;
Cela paraîtrait pour tous sans doute déroutant,
Que ce chant se fait dans le jour, pourtant
Il se nommait ainsi, et on n’a jamais su
Pourquoi il s’appelait ainsi; la nuit fut déçue
De n’avoir aucune voix belle qui chantonne en elle
Ou pour elle, qu’importe, l’oiseau était si rebelle
A ses maintes et diverses fards et appâts
Qu’on croirait que la malchance la frappa
Par un verdict irréversible et éternel
Et que chaque chant causait cruellement en elle
Un immense, profond et amer chagrin
La lune attristée, en pleurait jusqu’au matin
Mais un jour, apprenant le continuel drame
Le soleil au compatissante et douce âme
Décida que la torture nocturne s’arrêta
Et pour le faire, au crépuscule il s’apprêta
A ne pas se lever quand l’heure sonne.
Et ce fut ainsi décidé, comme un charitable donne
Aux pauvres une chance de ne l’être plus,
A cette entreprise le coq a du
Abandonner son rauque chant matinal
Car l’heure venue, l’aube restait pâle
Aucune lueur n’annonçait à l’horizon le jour
Et ledit oiseau qui jouait à la nuit des tours
Sentait que ce jour quelque chose n’allait pas
Comment ce matin, le soleil ne presse plus le pas
Comme chaque matin il le faisait, naguère
Et que pour un instant, il a eu peur
Mais une voix des ténèbre le supplia
L’implora le convainc et le pria
De chanter fort comme au jour il faisait
« C’est ton chant qui fait lever le soleil » la voix disait
Perfidement. Alors, l’oiseau, pour exécuter l’ordonnance
Fredonna un peu cassant le silence
Pour nettoyer bien son formidable gosier
« Je chanterai pour le jour, pour le soleil, comme vous disiez»
Et il se pencha pour faire sortir du fond
Comme il sied pour lui, de son petit poumon
Un air qu’aucun séraphin ne connaissait
Un air que les chants des sirènes paraissaient
Comme une toux d’un vieux vilain annonçant
Un dégoûtant crachat. Ainsi était sa chanson
Et le soleil quitta hâtivement son sûr abri
Pour ne pas rater ce chant de délice attendri
Et ses rayons en une seconde ont pourchassé
Les noirs voiles de la nuit qui trépassait
Tristement, ne pouvant toujours pas jouir
De ce chant qui avait tué jadis les lyres
[/b]

Je t'avais dis que je le lirai le lendemain où tu la postais mais je ne l'ai fais que maintenant ça m'est sortis de la tête, et je le trouve vraiment beau! Rien à dire!