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Le châabi , le blues algérois!

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Message par zazou Mar 16 Juin 2009 - 15:15

Ce genre musical né dans la casbah, qui mêle instruments orientaux du classique arabo-andalou à d’autres venus d’Occident. Le chaâbi naît au début du XXe siècle au coeur de la casbah, à Alger. Chaâbi veut dire « populaire » en arabe. Ce genre national constitue le versant rugueux de la musique savante issue de la grande culture arabo-andalouse médiévale.

Les premiers musiciens de chaâbi sont des gens des campagnes venus peupler les villes. Beaucoup sont kabyles. Les maîtres de cet art relativement récent ont pour nom Cheikh Nador, puis Cheikh El Hadj Mohamed El Ankara et aussi Cheikh Hasnaoui (qui vient de mourir à l’île de la Réunion).

Après la vague d’immigration des Maghrébins, venus en France pour trouver du travail, le chaâbi gagne Paris via Marseille. Il se chante et se joue dans les bistrots des banlieues industrielles. Dahmane El Harrachi (1925-1980) - dont le fils Kamel (vingt-huit ans) est le ténor incontesté des années cinquante quand le chaâbi s’adresse en priorité aux Algériens loin de chez eux. Dahmane El Harrachi chante l’exil intérieur et l’exil extérieur, les difficultés de la vie quotidienne loin de la mère patrie, les tourments de l’amour, la nostalgie du bled.

El Harrachi, qui a quitté Alger pour s’installer en France en 1949, meurt dans un accident de la route. Le chaâbi, sans disparaître tout à fait, marque le pas. Dans les cafés de la ceinture parisienne, il résiste cependant et les amateurs prennent l’habitude de se retrouver le samedi soir à Montreuil.

L’explosion du raï lui porte ombrage, mais depuis quelques années, de jeunes gens reprennent le flambeau. Kamel El Harrachi, par exemple, est de ceux-là. Il est joueur de mandole. Né à Alger après l’indépendance, il réside en France depuis six ans.

Le chaâbi mêle les instruments orientaux du classique arabo-andalou à d’autres venus du classique occidental. On y trouve le derbouk (percussions) et le tambourin, mais aussi le mandole (sorte de grosse mandoline aux sonorités de guitare, munie de quatre cordes doubles en métal), le violon et bizarrement le banjo, sans oublier le piano. Alger est réputée pour ses pianistes et ses accordéonistes.

Les joueurs de chaâbi utilisent toujours leur violon à la verticale comme ils maniaient, jadis, le gimbri qui n’a plus court. Quant au mandole, il a remplacé l’oud, le luth moyen-oriental. Il n’est pas rare d’entendre aussi le piano à bretelles. En revanche, aucun instrument électrique n’est admis, hormis parfois le clavier (pour les quarts de ton), à l’inverse du raï, né à Oran.

Les chants du chaâbi, portés par l’idiome algérois ou berbère, se nourrissent de poésie ancienne mais aussi de textes originaux fiévreusement actuels. Avec, toujours en toile de fond, l’écho du patrimoine, la plainte ancestrale, le pays qui vous manque. Selon le musicien et joueur d’ukulélé Cyril Lefebvre, « les gens attaquent fort, s’expriment violemment, ce qui rapproche à certains égards le chaâbi du blues ». Le chaâbi va, à coup sûr, casser la baraque !


Résumé de l'article de l'Humanité par Muriel Steinmetz.
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Message par zazou Mar 16 Juin 2009 - 17:14

El hadj M'hamed El Anka!


Le châabi , le blues algérois! ElHadjElAnka_17



El ANKA M'Hamed (1907-1978) - Grand maître de la chanson Chaâbi
De son vrai nom Aît Ouarab Mohamed Idir Halo, Hadj M'Hamed El Anka naquit le 20 mai 1907 à la Casbah d'Alger, précisément au 4, rue Tombouctou, au sein d'une famille modeste, originaire de Béni Djennad (Tizi-Ouzou). Son père Mohamed Ben HadJ Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration a l'état civil. C'est ainsi que naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d'El Anka. Son oncle maternel se présente en tant que tel; il dit en arabe "Ana Khalo" (Je suis son oncle) et c'est de cette manière que le préposé inscrivit "Halo". Il devient alors Halo Mohamed Idir.
Sa mère Fatma Bent Boudjemaâ l'entourait de toute l'affection qu'une mère pouvait donner. Elle était attentive a son éducation et à son instruction. Trois écoles l'accueillent successivement de 1912 à 1918: coranique (1912-1914), Brahim Fatah (Casbah) de 1914 à 1917 et une autre à Bouzaréah jusqu'en 1918. Quand il quitte l'école définitivement pour se consacrer au travail, il n'avait pas encore souffle sa 11 ème bougie.
C'est sur recommandation de Si Said Larbi, un musicien de renom, jouant au sein de l'orchestre de Mustapha Nador, que le jeune M'hamed obtenait le privilège d'assister aux fêtes animées par ce Grand maître qu'il vénérait. C'est ainsi que durant le mois de Ramadhan de l'année 1917, le cheikh remarque la passion du jeune M'hamed et son sens inné pour le rythme et lui permit de tenir le tar (tambourin) au sein de son orchestre. A partir de la, ce fut Kehioudji, un demi-frère de Hadj Mrizek qui le reçoit en qualité de musicien a plein temps au sein de l'orchestre qui animait les cérémonies de henné réservées généralement aux artistes débutants.
Après le décès de cheikh Nador à l'aube du 19 mai 1926 à Cherchell, ville d'origine de son épouse ou il venait juste de s'installer, El Anka prit le relais du cheikh dans l'animation des fêtes familiales.
L'orchestre était constitué de Si Saîd Larbi, de son vrai nom Birou, d'Omar Bébéo (Slimane Allane) et de Mustapha Oulid El Meddah entre autres. C'est en 1927 qu'il participa aux cours prodigués par le cheikh Sid AH Oulid Lakehal, enseignement qu'il suivit avec assiduité jusqu'en 1932. 1928 est une année charnière dans sa carrière du fait qu'il rencontre le grand public.
Il enregistre 27 disques 78 t chez Columbia, son premier éditeur et prit part aussi a l'inauguration de la Radio PTT Alger. Ces deux événements vont le propulser au devant de la scène a travers tout le territoire national et même au-delà.
Le 5 août 1931, cheikh Abderrahmane Saîdi venait de s'éteindre. Ce Grand cheikh disparu, El Anka se retrouvera seul dans le genre mdih .
C'est ainsi que sa popularité favorisée par les moyens modernes du phonographe et de la radio, allait de plus en plus grandissante. Des son retour de La Mecque en 1937, il reprit ses tournées en Algérie et en France et renouvela sa formation en intégrant HadJ Abderrahmane Guechoud, Kaddour Cherchalli (Abdelkader Bouheraoua décédé en 1968 à Alger), Chabane Chaouch à la derbouka et Rachid Rebahi au tar en remplacement de cheikh Hadj Menouer qui créa son propre orchestre. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et Après une période jugée difficile par certains proches du cheikh, El HadJ M'Hamed El Anka va être convié à diriger la première grande formation de musique populaire de Radio Alger à peine naissante et succédant à Radio PTT, musique populaire qui allait devenir, a partir de 1946, "chaâbi" grâce à la grande notoriété de son promoteur, El Anka. En 1955. il fait son entrée au Conservatoire municipal d'Alger en qualité de professeur charge de l'enseignement du chaâbi. Ses premiers élèves vont devenir tous des cheikhs a leur tour, assurant ainsi une relève prospère et forte, entre autres, Amar Lâachab, Hassen Said, Rachid Souki, etc. EI-Hadj M'Hamed El-Anka a bien pris à cour son art: il a appris ses textes si couramment qu'il s'en est bien imprégné ne faisant alors qu'un seul corps dans une symbiose et une harmonie exceptionnelle qui font tout le genie créateur de l'artiste en allant jusqu'à personnifier, souvent malgré lui, le contenu des poésies qu'il interpréte; les exemples d'El-Hmam, Soubhane Ellah Yaltif sont assez édifiants.La grande innovation apportée par EI-Hadj El-Anka demeure incontestablement la note de fraîcheur introduite dans une musique réputée monovocale qui ne répondait plus au goût du jour- Son jeu instrumental devient plus pétillant, allégé de sa nonchalance. Sa manière de mettre la mélodie au service du verbe était tout simplement unique. A titre indicatif, El Hadj El Anka a interprété près de 360 poésies (qaca'id ) et produit environ 130 disques. Après Columbia, il réalise avec Algériaphone une dizaine de 78 t en 1932 et une autre dizaine avec Polyphone. Après plus de cinquante ans au service de l'art, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheikh Mustapha Nador et, en 1977, a El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées. Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d'El-Kettar.


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Message par zazou Mar 16 Juin 2009 - 17:20

El Hachemi Guerouabi


Le châabi , le blues algérois! Dscn0018


Les grands noms du chaâbi se content sur les doigts d’une seule main et El Hachemi Guerouabi en faisait parti.Ce site n’est que peut de chose quand on pense à l’immense talent d’El hadj Hachemi Guerouabi et à l’engouement qu’il a suscité auprès de plusieurs générations d’algériens.

El Guerouabi reste un modèle pour les jeunes chanteurs qui reprennent ses œuvres.

Enfant de Bélouizdad (ex-Belcourt) la ville où El Hachemi Guerouabi a grandi entre deux passions le football et la musique. El Hachemi Guerouabi a joué sous les couleurs de la Redoute AC en tant qu’ailier droit au début des années 50 avant de raccrocher en 1952 pour se consacrer à la musique.

Ses références étaient El-anka, M’rizek, H’ssissen, Zrbout et Lachab. Au music hall El Arbi, il se distingue en obtenant deux prix. Grâce à Mahieddine Bachetarzi, il rejoint l’opéra d’Alger, en 1953 à 1954, ou il chantera Magrounet Lehwahjeb qui fut un succès. El hachemi fera aussi de la comédie en jouant dans plusieurs pièces et dans de nombreux sketches dont dahmane la chaire et Haroun Errachid.

Après l’indépendance, El Hachemi Guerouabi fait face à l’invasion des chansons occidentales et égyptienne en introduisant des changements dans la musique chaâbi, il connaîtra le succès avec El barah qui aura beaucoup d’impact auprès de la population mais aussi auprès des conservateurs opposants. On trouvera aussi El Ankis et bien entendu le compositeur Mallboub Bati. Toutefois, El harraz et Youm EI Djemaâ ont la préférence de Guerouabi qui excelle d’ailleurs dans le mdih et les nabawiyates. El Hachemi Guerouabi effectue un pèlerinage à la Mecque en 1987.

La particularité d’El Hachemi Guerouabi est qu’il a su apporter sa touche personnelle à la musique chaâbi et qu’il a toujours su être à la hauteur de sa réputation même pendant les moments difficiles de sa vie.

El Hachemi Guerouabi s’en est allé le lundi 17 juillet 2006 à l'hôpital Zeralda d'Alger. Il restera à jamais dans nos cœurs en tant que grand homme et grand artiste.



Site officiel de l'artiste El hachemi El guerouabi
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Message par Séraphin Mar 16 Juin 2009 - 18:41

sans conteste il y a El Haj Muhammed El Fegani pour le Malouf dans toute l'Algérie, le constantinois Le châabi , le blues algérois! 40864 nos deux familles était plus au moins proches quand sa mère était vivante.
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Message par zazou Mar 16 Juin 2009 - 21:17

Abdelkader Chaou
Le châabi , le blues algérois! 3661318000402


Abdelkader CHAOU Brillant Interprète de chaâbi..
Né le 10 novembre 1941 à Bab Jdid à la Casbah d'Alger, il fit ses débuts à Radio - Crochet, une émission de Djillali Haddad, encourage par ses amis et ses proches, il s'inscrivit au conservatoire d'Alger, dirige à l'époque par Hadj M'hamed El Anka.
Après ce passage, Chaou enregistre sa première chanson Ya dhou A yani, à Radio Alger dirigée par Mustapha Kechkoul.
Grâce à l'école Mahboub Bati dont il a été un élève émérite, il a fait une percée fulgurante dans les années 70.



En 1966, il fit son premier enregistrement à la Radio et deux années plus tard, il rentre au TNA avec Lamari comme salarié, participant entre autres, à un gala donné à Shiraz(Iran), très vite il se retira du TNA.
En 1970, deux chansonnettes: Ghazali Goudami et Lilah wan cheftou koudami constitueront son premier disque, le grand succès viendra en 1973 avec Djah rebi ya djirani qui le fait connaître au Grand public.
Par la suite, c'est la célébrité avec Mazal khatmi, Ya laâdra win moualik. Mériem Mériem.
Cette modernisation du chaâbi, certains l'ont prise à cour tels Mahboub Bati, Mahboub Stambouli, Skandrani, d'autres l'accusent d'avoir dénature le genre.
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Message par zazou Mer 17 Juin 2009 - 14:10

Mahboub Bati

Le châabi , le blues algérois! 1638873426



« Mahboub Bati, le plus grand mélodiste algérien »

Mahboub Bati est natif de Médéa. Je relate la famine à Médéa en 1920, un an après sa naissance, sa famille n’ayant pas la fibre mélomane où éclôt un génie.

Mahboub Bati a révolutionné la chanson chaâbi...

Pour résumer l’histoire et la vie de Mahboub Bati, c’est quelqu’un qui a été à l’école coranique puis celle laïque et ensuite le conservatoire de Médéa où il avait un professeur de musique juif. Et en quinze jours d’apprentissage, le jeune Mahboub Bati absorbera tout son art majeur. Avec une rapidité déconcertante. Après avoir exercé plusieurs métiers avec ses cousins, il s’établira à Alger où il sera saxophoniste, clarinettiste, luthiste, guitariste, artisan luthier, et il a même « customisé » une guitare sèche en lui incorporant un micro. Ce qui lui conférera un son électrique. Il apprendra beaucoup sous les auspices des maîtres El Hadj M’hamed El Anka, Hadj M’rizek, Khlifa Belkacem, Mohamed et Abderrazak Fekhardji...

C’était un homme-orchestre d’une grande et passionnante mélomanie...

Mahboub Bati évoluera aussi dans des formations faisant de la variété occidentale et moderne, de la musique kabyle tout en apprenant sa structure mélodique et orchestrale. Il jouera avec cheikh Nourredine et composera même de la chanson kabyle. Par la suite, il s’intéressera à la musique arabe, le maqam arabi...

Et puis cette trajectoire chaâbie « moderne »...

Vous savez, tout a commencé à l’Opéra de Paris, le 4 décembre 1954, lors d’un grand gala de solidarité à l’issue du séisme d’El Asnam. Le chanteur Abderrahmane Azziz rencontrera le musicien Mahboub Bati. Ce dernier lui proposera Ya Nedjma puis Yadek ala khadek et qui seront reprises par Mohamed Lamari. Et puis, c’est une belle aventure musicale qui commençait pour Mahboub Bati... Ensuite, il composera pour Nora et surtout pour Boudjemaâ El Ankis avec Nesthel kia ana libghit, Oh ya n’tia, Rah el ghali rah.

Mahboub Bati a « boosté » la carrière de plusieurs artistes dans le chaâbi...


Oui, il les a, franchement, inventés. En 1974, il a « inventé » Chaou Abdelkader avec Djah Rabi ya djirani. Avant, en 1968, Guerrouabi avec El Barah. Et pour l’anecdote, Guerrouabi ne voulait pas interpréter El Barah (hier). Il lui a dit : « Cette chanson, donnez-là à Hadj Menaouer, qui est ‘‘vieux’’, qui peut parler du passé quand il avait 20 ans. Mais pas moi, je suis jeune. » Avec Lamari, la chanson n’avait pas marché. Il a fallu six ou sept mois pour que Guerrouabi accepte la chanson de Mahboub Bati. Et depuis, l’on connaît le succès fou de El Barah et l’explosion de la carrière de Guerrouabi.

L’avènement de la chansonnette chaâbie impulsée par Mahboub Bati était perçu comme un « sacrilège » par les puristes...

Il faut vraiment dédramatiser la chose. De tout temps, il y eut des conservateurs et des réformistes. Et généralement qui fait le monde ? Ce sont les réformateurs, les pionniers et les conservateurs resteront à la traîne. Même El Hadj M’hamed El Anka, en son époque, avait bousculé les choses. On ne l’apprécia pas. Et plus tard, il démentira ses détracteurs et entrera dans l’histoire comme une icône, une légende du chaâbi. Le moteur ou le « stimulant », au temps de Mahboub Bati, était l’apport de la chanson française et anglo-saxonne qui avait un ascendant en Algérie. L’époque du rock, du twist, des yéyés, la pop music... Il était visionnaire. Et c’est la première fois qu’une chanson chaâbi pouvait remplir un stade. Et Ouh lia, Djah Rabi ya djirani, Nesthel el kia... Mahboub Bati est le plus grand mélodiste algérien de tous les temps.
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Message par zazou Mer 17 Juin 2009 - 15:06

Amar Ezzahi

Le châabi , le blues algérois! Acc-amar-ezzahi


Amar Ezzahi (Amar Aït Zaï né le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam, Tizi-Ouzou) est un auteur et interprète algérien de chaâbi.

C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 1960, qu'il aima le chaâbi.

En 1963, il rencontre cheikh Lahlou et Mohamed Brahimi dit cheikh Kebaili qui l'encouragent, lui remettent d'anciennes qacidate tout en lui donnant des conseils sur le rythme avec lequel ses textes étaient chantés.

Autodidacte, il apprendra le chaâbi sur le tas.

Il aura la chance d'avoir, dans son orchestre, durant quinze ans, un musicien de talent qui lui a transmis plusieurs qacidate : il s'agit de cheikh Kaddour Bachtobdji avec lequel il a commence à travailler en 1964.

Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Son unique cassette Ya rab El I bad sort en 1982.

Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaâbi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n'est présent que lors des fêtes familiales. Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s'effacer à nouveau.


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Message par zazou Dim 21 Juin 2009 - 13:41

Kamel Messaoudi

Le châabi , le blues algérois! N18634303865_606


Kamel Messaoudi (1961 - 1998) est un chanteur algérien, interprète de Chaâbi.

Né le 30 janvier 1961 à Bouzaréah, situé dans un quartier populaire de la banlieue algéroise, Kamel Messaoudi grandit au sein d'une famille modeste. Au départ, respectant la trilogie des démunis (s'en sortir par le sport, le spectacle ou le trabendo), il est attiré par le football. Son père s'y oppose et suite à de très bons résultats scolaires, il préfère l'encourager à aller plus loin dans ses études.

Kamel poursuit le chemin de son frère aîné qui devient musicien et choisit lui aussi la voie artistique. Ses débuts, il les effectue en 1974, lorsque membre de l'UNJA, un syndicat étudiant proche du gouvernement. Il monte un groupe chaâbi. Sa voix posée assez caractéristique du chanteur le fait rapidement remarquer par les habitants du quartier, ses premiers admirateurs.

En 1985, Kamel Messaoudi tente une production discographique de son œuvre pour le motif exposé d'un producteur renonçant à le faire décrétant la fin du chaâbi face à la mode du raï malgré la modernité du style du chanteur. Son œuvre est toutefois commercialisée sous forme de mini-cassette en 1990, et n'obtient aucun succès comercial.

Il fallu attendre Echemaâ en 1991, pour que la jeunesse lui reconnaît un vrai succès. Kamel Messaoudi subit l'influence de Cheikh El Hasnaoui et de Dahmane El Harrachi.

Le 10 décembre 1998, après avoir participé à une émission télévisée en direct, Kamel Messaoudi décède dans un accident de la circulation survenu à Alger.

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Message par Séraphin Dim 21 Juin 2009 - 13:54

il y a des festival à Alger sur ce genre de musique ces prochaines jours, à Blida je pense!
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Message par zazou Mer 24 Juin 2009 - 17:29

Séraphin a écrit:il y a des festival à Alger sur ce genre de musique ces prochaines jours, à Blida je pense!

Bonjour Séraphin!

Merci pour l'information! Le châabi , le blues algérois! 991297 ...Mais juste pour te corriger , Blida ne se situe pas à Alger , Alger est une wilaya et l'autre aussi!
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Message par Séraphin Mer 24 Juin 2009 - 17:58

zazou a écrit:
Séraphin a écrit:il y a des festival à Alger sur ce genre de musique ces prochaines jours, à Blida je pense!

Bonjour Séraphin!

Merci pour l'information! Le châabi , le blues algérois! 991297 ...Mais juste pour te corriger , Blida ne se situe pas à Alger , Alger est une wilaya et l'autre aussi!
bahg tient je ne le savis pas Le châabi , le blues algérois! 858965 c'est pour dire que ce festival est à Blida et Alger aussi même Constantine d'apres ce que j'aiu entendu à la télé ta3 echa3b.
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