Air Algérie: De nouveaux avions pour le Sud, le Canada et la Chine
Page 1 sur 1
Air Algérie: De nouveaux avions pour le Sud, le Canada et la Chine
L'appel d'offres pour l'achat par Air Algérie de nouveaux aéronefs
devrait permettre de désenclaver des régions du Sud longtemps ignorées par les
responsables du secteur des transports.
Un avis d'appel d'offres international paru dans la presse nationale fait
savoir qu'Air Algérie compte acheter 7 aéronefs. Des cadres du secteur des
Transports laissent entendre que «quatre de ces nouveaux appareils seront
destinés exclusivement au transport des voyageurs à travers les régions du
Sud». «Les habitants du Sud ont toujours souffert des longs trajets qu'ils
doivent faire pour se déplacer d'une région à une autre, ils sont contraints de
ne les faire que par route, en l'absence de dessertes aériennes inter-wilayas,»
nous disent ces cadres. C'est, rappellent-ils «sur instruction du président de
la République que le ministère des Transports a été obligé de se pencher sur la
question longtemps ignorée par les responsables.»
L'instruction, faut-il le noter, a été donnée par Bouteflika lorsqu'il
avait reçu Mohamed Maghlaoui alors ministre des Transports au cours d'une des
auditions que le président consacre durant chaque mois de Ramadhan à chacun des
membres du gouvernement.
La compagnie aérienne nationale a été donc saisie pour exécuter
l'instruction et passer un avis d'appel d'offres international rendant publique
son intention d'acheter de nouveaux appareils. «Le marché de ce genre de
marchandises étant fermé, tout le monde sait qu'il n'existe que trois
constructeurs vendeurs, il s'agit de Boeing, d'Air Bus et de Bombardier, donc
le choix n'est pas aussi extensible qu'on voudrait le faire croire par la
publication de tels avis,» disent les cadres avertis. Et si quatre de ces
aéronefs à acquérir, qu'on dit coûtant aux alentours de 60 millions de dollars,
l'un, et équipés de 70 places, sont d'ores et déjà donnés pour servir les
régions du Sud et soulager leurs habitants du calvaire des voyages éreintants,
les trois restants seraient, toujours selon nos sources, destinés à desservir
les lignes nouvellement ouvertes entre l'Algérie et deux autres pays en
l'occurrence: la Chine et le Canada. Cette dernière, celle du Canada, a déjà
prouvé sa nécessité aux yeux des Algériens qui en sont usagers. «En été, il
n'est pas évident de décrocher une place tellement, les ressortissants
algériens y affluent,» nous disent ceux qui la fréquentent. Quant à celle
desservant la Chine, tout à fait récente, elle pourrait l'être davantage,
dit-on «parce que le nombre des Chinois vivant en Algérie augmente
considérablement et se déplace régulièrement entre notre pays et le leur.»
Il est vrai que depuis que l'Algérie s'est ouverte aux pays asiatiques,
notamment la Chine, pour la prise en charge de ses chantiers de construction,
leurs ressortissants sont appelés à faire de grands transits pour atterrir à la
destination finale qu'ils visent. D'ailleurs, il est dit, ici et là, que
certains pays servant de «liaisons de transit» pour ces cas de voyages
«s'inquiètent des conséquences de ces nouvelles lignes aériennes que l'Algérie
vient d'ouvrir, sur le chiffre d'affaires de leurs compagnies aériennes.» L'on
cite en premier «la France dont les aéroports notamment celui de Paris, servent
habituellement de points d'escales et de transit que ce soit pour les Algériens
ou pour les ressortissants étrangers qui visitent l'Algérie.» Ceci concerne
surtout la ligne desservant plutôt le Canada. Tandis que pour ce qui est du
déplacement des Asiatiques vers l'Algérie et inversement, «ce sont plutôt les
pays du Golfe qui pâtiront de la baisse du nombre de ces voyageurs sur leurs
compagnies respectives.»
En attendant que les choses se mettent en place et se décantent, qu'ils
soient du ministère des Transports ou de la compagnie Air Algérie, les
responsables se refusent à tout commentaire sur ces avis d'appels d'offres
internationaux pour l'achat de nouveaux aéronefs, pourtant publics «et sans
failles dans les procédures» ajoutent nos sources.
Contacté à plusieurs reprises par nos soins, ceux d'Air Algérie restent
silencieux à ce sujet. En plus «les achats de nouveaux appareils se font au
titre du plan de développement de la compagnie.» Le refus de communiquer sur
ces marchés, bien qu'il paraisse curieux, doit relever dans ce cas, d'un simple
entêtement de ces responsables à vouloir laisser dans l'ombre ce qui doit
pourtant se faire dans la transparence.
devrait permettre de désenclaver des régions du Sud longtemps ignorées par les
responsables du secteur des transports.
Un avis d'appel d'offres international paru dans la presse nationale fait
savoir qu'Air Algérie compte acheter 7 aéronefs. Des cadres du secteur des
Transports laissent entendre que «quatre de ces nouveaux appareils seront
destinés exclusivement au transport des voyageurs à travers les régions du
Sud». «Les habitants du Sud ont toujours souffert des longs trajets qu'ils
doivent faire pour se déplacer d'une région à une autre, ils sont contraints de
ne les faire que par route, en l'absence de dessertes aériennes inter-wilayas,»
nous disent ces cadres. C'est, rappellent-ils «sur instruction du président de
la République que le ministère des Transports a été obligé de se pencher sur la
question longtemps ignorée par les responsables.»
L'instruction, faut-il le noter, a été donnée par Bouteflika lorsqu'il
avait reçu Mohamed Maghlaoui alors ministre des Transports au cours d'une des
auditions que le président consacre durant chaque mois de Ramadhan à chacun des
membres du gouvernement.
La compagnie aérienne nationale a été donc saisie pour exécuter
l'instruction et passer un avis d'appel d'offres international rendant publique
son intention d'acheter de nouveaux appareils. «Le marché de ce genre de
marchandises étant fermé, tout le monde sait qu'il n'existe que trois
constructeurs vendeurs, il s'agit de Boeing, d'Air Bus et de Bombardier, donc
le choix n'est pas aussi extensible qu'on voudrait le faire croire par la
publication de tels avis,» disent les cadres avertis. Et si quatre de ces
aéronefs à acquérir, qu'on dit coûtant aux alentours de 60 millions de dollars,
l'un, et équipés de 70 places, sont d'ores et déjà donnés pour servir les
régions du Sud et soulager leurs habitants du calvaire des voyages éreintants,
les trois restants seraient, toujours selon nos sources, destinés à desservir
les lignes nouvellement ouvertes entre l'Algérie et deux autres pays en
l'occurrence: la Chine et le Canada. Cette dernière, celle du Canada, a déjà
prouvé sa nécessité aux yeux des Algériens qui en sont usagers. «En été, il
n'est pas évident de décrocher une place tellement, les ressortissants
algériens y affluent,» nous disent ceux qui la fréquentent. Quant à celle
desservant la Chine, tout à fait récente, elle pourrait l'être davantage,
dit-on «parce que le nombre des Chinois vivant en Algérie augmente
considérablement et se déplace régulièrement entre notre pays et le leur.»
Il est vrai que depuis que l'Algérie s'est ouverte aux pays asiatiques,
notamment la Chine, pour la prise en charge de ses chantiers de construction,
leurs ressortissants sont appelés à faire de grands transits pour atterrir à la
destination finale qu'ils visent. D'ailleurs, il est dit, ici et là, que
certains pays servant de «liaisons de transit» pour ces cas de voyages
«s'inquiètent des conséquences de ces nouvelles lignes aériennes que l'Algérie
vient d'ouvrir, sur le chiffre d'affaires de leurs compagnies aériennes.» L'on
cite en premier «la France dont les aéroports notamment celui de Paris, servent
habituellement de points d'escales et de transit que ce soit pour les Algériens
ou pour les ressortissants étrangers qui visitent l'Algérie.» Ceci concerne
surtout la ligne desservant plutôt le Canada. Tandis que pour ce qui est du
déplacement des Asiatiques vers l'Algérie et inversement, «ce sont plutôt les
pays du Golfe qui pâtiront de la baisse du nombre de ces voyageurs sur leurs
compagnies respectives.»
En attendant que les choses se mettent en place et se décantent, qu'ils
soient du ministère des Transports ou de la compagnie Air Algérie, les
responsables se refusent à tout commentaire sur ces avis d'appels d'offres
internationaux pour l'achat de nouveaux aéronefs, pourtant publics «et sans
failles dans les procédures» ajoutent nos sources.
Contacté à plusieurs reprises par nos soins, ceux d'Air Algérie restent
silencieux à ce sujet. En plus «les achats de nouveaux appareils se font au
titre du plan de développement de la compagnie.» Le refus de communiquer sur
ces marchés, bien qu'il paraisse curieux, doit relever dans ce cas, d'un simple
entêtement de ces responsables à vouloir laisser dans l'ombre ce qui doit
pourtant se faire dans la transparence.
Séraphin- Admin
-
Messages : 6235
Points : 6616
Date d'inscription : 24/01/2009
Localisation : Homeland
Sujets similaires
» L’Algérie a battu hier la Zambie (2-0) et prend option pour le mondial : L’immense espoir…
» Réagissant à un appel à la «révolution» pour le 17 septembre Les internautes algériens refusent la déstabilisation de l’Algérie
» Matches amicaux : l'Algérie choisira entre l'Italie, l'Angle
» massacre de musulman en chine
» Le Journal d'Algérie
» Réagissant à un appel à la «révolution» pour le 17 septembre Les internautes algériens refusent la déstabilisation de l’Algérie
» Matches amicaux : l'Algérie choisira entre l'Italie, l'Angle
» massacre de musulman en chine
» Le Journal d'Algérie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum