Disparition de l’airbus A330 avec 228 personnes à bord La France sous le choc

Il s’agirait de la plus grave catastrophe pour la compagnie aérienne française, Air France, et l’une des plus meurtrières de ces dernières années dans le monde.

Un avion d’Air France, un Airbus A330 parti dimanche de Rio à 19h00 locale (22h00 GMT), devait se poser lundi à 11h10 heures de Paris (9h10 GMT) à l’aéroport de Roissy. L’avion se trouvait à 565 kilomètres du littoral brésilien au moment de son dernier contact radio, ont annoncé les autorités aéronautiques du Brésil.
Transportant 228 personnes, l’avion a disparu hier matin au-dessus de l’océan Atlantique, entre Rio de Janeiro et Paris, vraisemblablement “foudroyé” selon la compagnie, et ne laissant, selon des sources aéroportuaires, “aucun espoir” de retrouver des survivants. “Le plus vraisemblable est que l’avion a été foudroyé”, a déclaré le directeur de la communication d’Air France, François Brousse. La France est sous le choc après cet accident, notamment les familles des victimes rassemblées à l’aéroport de Roissy. L’avion transportant 216 passagers dont sept enfants et un bébé, et douze membres d’équipage, “est entré dans une zone orageuse avec de fortes perturbations qui ont provoqué des dysfonctionnements”, et a envoyé un message faisant état d’une “panne de circuit électrique” à 2h14 GMT, selon la compagnie. Une source aéroportuaire a indiqué que l’Airbus A330 avait disparu lundi matin des écrans de contrôle alors qu’il survolait l’Atlantique. Air France a déclaré avoir “le regret d’annoncer être sans nouvelles du vol AF 447, assurant la liaison Rio-Paris” et “partager l’émotion et l’inquiétude des familles concernées”.
“Dans un dernier message, le commandant de bord annonçait des turbulences, et après le contact a été perdu”, a ajouté la même source. “Il y avait globalement sur la zone des perturbations tropicales puissantes. Ce sont des appareils habilités à ce genre de conditions, mais il doit y avoir une accumulation de circonstances”, a également déclaré le ministre de l’Écologie et de l’Énergie, Jean-Louis Borloo, ajoutant que l’hypothèse d’un détournement “était clairement écartée”. Dès lors, des recherches ont été enclenchées afin de trouver les traces de l’avion disparu, mais en vain. D’ailleurs, un avion militaire français a quitté Dakar pour tenter de localiser l’Airbus, a-t-on appris auprès de l’ambassade de France au Sénégal. De son côté, l’armée de l’air brésilienne a lancé, tôt lundi matin, des recherches à partir de l’île de Fernando de Noronha, au large de sa côte nord-est, en plein océan Atlantique, ont indiqué les autorités aéronautiques brésiliennes. Le vol Rio-Paris d’Air France, porté disparu lundi matin au-dessus de l’Atlantique, a traversé une zone de basses pressions où se rencontrent des masses d’air orageuses de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, habituellement appelée “pot au noir”, selon Météo-France. “il était dans ce qu’on appelle la zone de convergence intertropicale, autrement dit le pot au noir, une zone de rencontre des masses d’air de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud”, a déclaré à l’AFP le directeur des services de prévision de Météo-France, Jean-Marie Carrière. Le président français Nicolas Sarkozy, qui devait se rendre dans l’après-midi au PC de crise à l’aéroport de Roissy, près de Paris, a exprimé sa “très vive inquiétude” et demandé au gouvernement et aux administrations concernées “de tout mettre en œuvre pour retrouver la trace de l’avion”. Arrivé peu après 17h00 (15h00 GMT) à la cellule de crise installée à l’aéroport, Nicolas Sarkozy a rejoint sur place le ministre de l’Écologie et de l’Énergie Jean-Louis Borloo, le secrétaire d’État aux transports Dominique Bussereau et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Le chef de l’État français devait ensuite s’entretenir avec les familles des disparus, pour lesquelles a été installée une structure d’assistance psychologique. Plus tard dans la journée, M. Sarkozy dira que “c’est une catastrophe comme jamais la compagnie Air France n’en avait connue”.
Le chef de l’État français, qui a rencontré pendant une trentaine de minutes les familles des disparus, a dit de ces dernières qu’elles sont “extrêmement dignes et courageuses”.
“Je leur ai dit la vérité, c’est-à-dire que les perspectives de retrouver des survivants étaient très faibles”, a-t-il poursuivi.
Dominique Bussereau a estimé que “toute hypothèse serait fausse et erronée”. Auparavant, François Brousse, directeur de la communication d’Air France, avait indiqué que “le plus vraisemblable est que l’avion a été foudroyé”. M. Bussereau a invité à la “prudence” sur les causes de la disparition de l’appareil. “Pour l’instant, on n’en sait strictement rien. Toute hypothèse serait fausse et erronée”, a-t-il déclaré à la presse à l’aéroport de Roissy où il devait rencontrer les proches des passagers. “J’ai suffisamment d’expérience pour savoir qu’il circule beaucoup d’informations. Prenons notre temps. Nous le devons aux familles”, a-t-il ajouté. L’hypothèse d’un détournement “est clairement écartée”, avait déclaré un peu plus tôt à l’AFP le ministre en charge des Transports, Jean-Louis Borloo, quant à lui, privilégiant “l’hypothèse d’un accident”.
Les recherches de l’Airbus A330 d’Air France qui a disparu lors d’un vol Rio-Paris sont menées sur une immense zone de l’océan Atlantique entre le nord-est du Brésil et l’archipel du Cap-Vert, soit quelque 2 000 km, dans une zone qui n’est pas entièrement couverte par les radars. Des avions de l’armée de l’air brésilienne ont entamé leurs recherches au large de l’archipel de Fernando de Noronha, à 360 km au large de Natal, sur la côte nord-est du Brésil, en plein océan Atlantique. Les autorités aéronautiques brésiliennes ont indiqué que le dernier contact radio avec l’avion avait eu lieu à 01h33 GMT et qu’il était alors situé au point “NTOL” à 565 km au large de Natal. Une heure plus tard, l’alerte a été donnée, l’avion n’ayant pas repris contact. La France a envoyé deux avions supplémentaires pour participer aux recherches de l’A330 d’Air France qui a disparu au-dessus de l’océan Atlantique selon l’état-major des armées à Paris. La France a demandé le concours des moyens satellitaires d’observation et d’écoute du Pentagone pour tenter de localiser l’Airbus A330 d’Air France disparu entre Rio de Janeiro et Paris, d’après l’entourage du ministre français de la Défense, Hervé Morin. La disparition de l’Airbus A330 d’Air France assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris avec 228 personnes à bord, fait partie des plus graves catastrophes de l’aviation civile.
Liberté

Firdaws a écrit: je ne comprend pas,
je pensait que les aviosn resistaient a la foudre?
jai deja lu ça plein de fois, et j'ai vu ça à la tv

Mon dieu c'est horrible, je pense à ces meres qui ont senti quelles allaient perdre leur enfants
car une mere s'oublie elle même elle pense d'abord à la survie de son petit
je garde l'espoir qu'ils soient encore vivant

les autorités ont perdu espoire de retrouver des survivantsn car la zone du crache est ters profonde à ce qui parrait. mais qui sait un miracle peut se produire.

Moi aussi j'était :shock: mais je garde espoir quand même !!